Les travailleurs domestiques se battent pour la justice
By Marina Durano

Les travailleurs domestiques, dont les rangs s’élèvent à plusieurs millions (dont 80 pour cent de femmes), demeurent en proie à la pauvreté et à l’exploitation. Dans beaucoup de pays, les lois n’accordent pas aux travailleurs domestiques les mêmes droits et protections que les autres travailleurs.
Heureusement, de plus en plus de travailleurs domestiques —à l’instar de Phobsuk « Dang » Gasing, une travailleuse domestique et responsable syndicale thaïlandaise vivant à Hong Kong, se réunissent pour former des syndicats.
Ce mouvement est international : Le syndicat de Mme Gasing fait partie de la Fédération internationale des travailleurs domestiques, un collectif qui compte plus de 500 000 membres dans 54 pays. La fédération a contribué, dans plus de 28 pays, à la ratification de normes internationales du travail en faveur des travailleurs domestiques.
Le chemin est encore long, bien évidemment. Mais comme en témoigne l’histoire de Gasing, et celles de nombreux autres travailleurs domestiques dans le monde, ce mouvement émergent est une force mondiale que nul ne peut ignorer.
La Fédération internationale des travailleurs domestiques bénéficie du soutien d’Open Society Foundations.
Until November 2021, Marina Durano was a senior program officer with the Open Society Women’s Rights Program.